Psychologique : Yoshiro est une femme avec plein de potentiels. Intelligente, capable d’apprendre rapidement et de développer des compétences aisément, elle est cependant limitée par un passé peu fructifiant sur le sujet. Elle est méfiante, peut-être même craintive. Elle agit en suivant son instinct, privilégiant une réflexion rapide et efficace malgré une certaine fragilité plutôt qu’un long moment de préparation. Face au danger, elle connaît ses compétences de combat et préfère les utiliser à bon escient. La fuite est parfois la meilleure solution qu’un affrontement direct. Elle est solitaire, repoussant les compagnies qui l’approchent avec un certain complexe, pour celles qui semblent pourtant ne lui vouloir aucun mal. Sa condition de criminelle en cavale la force à rester seule, et pourtant à s’accrocher fermement à la vie. Son objectif qui lui donne la force de se lever et de se battre chaque jour réside dans l’espoir de retrouver la paix et de se libérer de ce statut de paria, mourir ainsi étant d’un plus grand des déshonneurs, elle préfère mourir en plein combat en paix qu’en plein combat comme criminelle.


Physique : Yoshiro est une jeune femme à la peau blanche et douce d’apparence. Des airs de Geisha sans pour autant atteindre leur perfection, elle possède une chevelure noire comme la nuit longue jusqu’aux omoplates et tenue en une coiffure simple, pratique et un minimum élégante. Ses yeux sont bruns, d’un regard profondément triste et pourtant déterminé de première apparence. Son nez pique vers l’avant avec une droiture respectable, alors que des fleurs de cerisier ornent son oreille lorsque c’est la saison. Elle est vêtue d’un simple kimono à motif fleuri hérité de sa vie au clan Okura, d’un tissus épais, par-dessous se trouvant des vêtements traditionnels couvrant la totalité de son corps en ajoutant des couches. Elle possède par ailleurs une cape de voyage, de quoi se couvrir. Son visage est, à certaines période de l’année, blanchi et traversé d’une ligne verticale rouge traversant son front entre ses deux yeux jusqu’au menton, ses yeux entourés respectivement d'une tache rouge coulant sur ses joues. Une sorte de tatouage de guerre qu’elle porte au retour d’hiver, là où les ennuis deviennent plus vivaces. Quant à ses armes, elle possède un katana, meilleur ami du vagabond déchu, qu'elle dissimule dans une housse de roseaux.

Née d’un père pêcheur et d’une mère au foyer, Yoshiro a grandi ses premières années dans la misère habituelle du petit peuple. Assez tôt elle fut recueillie par le clan Okura, le père devenant trop faible pour s’occuper de quoi que ce soit, et la mère décidée à destiner leur fille à un avenir meilleur. Là bas, elle grandit comme servante, apprenant le code et une discipline propres au clan, et elle s’instruit un minimum sur le monde, l’écriture et la lecture. C'est un peu plus âgée qu'elle souhaita se former aux armes, suivant une formation de base, avant de finalement s’initier à l’art du Bushido, son professeur lui donnant cette opportunité de perfectionner ses compétences de combat en associant codification et pragmatisme. C’est à ses vingt et un ans, alors qu’elle était une belle jeune femme qui se battait bien et avait les armes nécessaires pour affronter le monde, qu’elle se retrouva contrainte de fuir le clan Okura, son caractère sang chaud et rebelle n’ayant guère eut le temps d’être discipliné reprenant le dessus. Recherchée pour meurtre de son professeur, un membre respecté parmi tant d’autres du clan Okura, la vérité était qu’elle s’était retrouvée dans une conspiration cherchant à atteindre son maître. Celui-ci, égoïste comme tous les hommes, avait contraint Yoshiro de le tuer en s’attaquant injustement à elle. Un réflexe qui eut sauvé la vie de la jeune femme et l’honneur du vieillard, mort injustement assassiné par son élève, et qui lui attira le courroux des dieux. C’est les mains couvertes du sang de son maître qu’elle partit avant que quiconque ne se rende compte de quelque chose, la justice en ce bas monde ne se résumant pas à « ce n’est pas moi ». Cela fait donc bientôt deux ans qu’elle fuit, ayant réussi à faire profil bas et effacer ses traces. Mais son passage à Edo ne sera sûrement pas bienveillant concernant ces vieilles tâches de sang persistantes qu’elle se traîne, la laissant incertaine et méfiante en chaque instant.

• Arts martiaux : 4
• Combat : 7
• Artistique : 0
• Charisme : 0
• Education : 4
• Stratégie : 0
• Équitation : 0
• Artisanat : 0
• Commerce: 0
• Agriculture : 0
• Discipline : 5
• Croyance : 0