Shiba est un clan autrefois fier et farouche aujourd'hui en proie à la misère et à la criminalité suite à sa défaite lors de la guerre de réunification et au dédain de son nouveau Daimyô, le chef religieux de l'Obaku bien trop occupé à se pavaner aux côtés de la mère du nouveau Shôgun. Le peuple, mécontent, s'organise en milices dans l'espoir de ravir le pouvoir aux Kagawa et imposer leurs volontés.
Pendant très longtemps, Shiba a bénéficié d'une position privilégiée en haut de la hiérarchie clanique, comme un clan guerrier puissant et brave, le seul à être en mesure de faire de l'ombre à l'hégémonie des Urakami dans la région. D'une culture riche ouverte sur l'étranger, tant la Chine et la Corée que les navires européens, ils possédaient parmi les élites les plus savantes du pays, les armes de toute dernière technologies, et un ordre social très fonctionnel. Son Daimyô, Shiba Hidekane, un colosse charismatique aussi habile que stratège, a mené son clan courageusement dans la course au pouvoir, puis contre la coalition de Kagawa, Urakami et Okura, et est mort au combat en voyant son idéal de conquête s'effondrer avec lui. Ce fut le début de la descente aux enfers pour son clan, assommé de taxes plus lourdes les unes que les autres levées par Urakami, prenant un malin plaisir à frapper son ennemi à terre, tandis que Hizenbô se plaisait à profiter du luxe de la capitale, ignorant totalement la plainte populaire. Depuis, les Shiba recherchent la vengeance, tant envers Urakami que les Kagawa.
L'ancienne famille de Hidekane a pu négocier le retour de quelques privilèges quand Harusada s'est rendu compte de l'inadéquation de Hizenbô. Ils restent cependant mal vus à la cour, et beaucoup pensent qu'ils cherchent à fuir la révolte paysanne en se terrant à Edo, elle a donc tendance à rester très entre elle, et très protégée. Disposant de bien moins de moyens que les autres, elle est souvent en marge des évènements importants. Pour cette raison, la famille est partagée entre rester à l'abri à la capitale et affronter les humiliations quotidiennes, ou rentrer au pays et tenter d’apaiser la fureur de leur peuple.
Hizenbô quant à lui est la risée de tous, mais ne semble pas s'en préoccuper, persuadé d'être protégé par l'affection que lui porte la mère du Shôgun.
Okura peinant à ramener la justice et l'ordre à Shiba, le clan autrefois érudit et florissant est devenu un endroit sans foi ni loi. Techniquement, tout y est légal, et il revient au plus puissant du village de faire sa loi. Les bandits sont nombreux, et les riches ont presque tous fuit le territoire. Même les étrangers n'osent plus accoster. Ils restent quelques contrées reculées où, bien que soumis à la misère, les tempérament sont plus solidaires, mais ce sont dans l'ensemble des poches isolées. Récemment, les groupes de bandits et criminels ont décidé de s'allier dans le but de partir semer le trouble à Urakami et dans la capitale. Chacun tente de se protéger et de survivre comme il le peut dans la paix ou dans les émeutes, quelque soit son appartenance sociale, son métier, son âge ou son sexe.
Ils demeurent pour la plupart encore très religieux, même s'ils ont perdu confiance en leur Daimyô et chef de l'Obaku. Les moines sont encore les seuls à vivre encore relativement sereinement emmurés dans leurs temples et respectés pour leurs protections, mais ils savent eux-même que la situation reste précaire pour eux aussi.
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Pendant très longtemps, Shiba a bénéficié d'une position privilégiée en haut de la hiérarchie clanique, comme un clan guerrier puissant et brave, le seul à être en mesure de faire de l'ombre à l'hégémonie des Urakami dans la région. D'une culture riche ouverte sur l'étranger, tant la Chine et la Corée que les navires européens, ils possédaient parmi les élites les plus savantes du pays, les armes de toute dernière technologies, et un ordre social très fonctionnel. Son Daimyô, Shiba Hidekane, un colosse charismatique aussi habile que stratège, a mené son clan courageusement dans la course au pouvoir, puis contre la coalition de Kagawa, Urakami et Okura, et est mort au combat en voyant son idéal de conquête s'effondrer avec lui. Ce fut le début de la descente aux enfers pour son clan, assommé de taxes plus lourdes les unes que les autres levées par Urakami, prenant un malin plaisir à frapper son ennemi à terre, tandis que Hizenbô se plaisait à profiter du luxe de la capitale, ignorant totalement la plainte populaire. Depuis, les Shiba recherchent la vengeance, tant envers Urakami que les Kagawa.
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L'ancienne famille de Hidekane a pu négocier le retour de quelques privilèges quand Harusada s'est rendu compte de l'inadéquation de Hizenbô. Ils restent cependant mal vus à la cour, et beaucoup pensent qu'ils cherchent à fuir la révolte paysanne en se terrant à Edo, elle a donc tendance à rester très entre elle, et très protégée. Disposant de bien moins de moyens que les autres, elle est souvent en marge des évènements importants. Pour cette raison, la famille est partagée entre rester à l'abri à la capitale et affronter les humiliations quotidiennes, ou rentrer au pays et tenter d’apaiser la fureur de leur peuple.
Hizenbô quant à lui est la risée de tous, mais ne semble pas s'en préoccuper, persuadé d'être protégé par l'affection que lui porte la mère du Shôgun.
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Okura peinant à ramener la justice et l'ordre à Shiba, le clan autrefois érudit et florissant est devenu un endroit sans foi ni loi. Techniquement, tout y est légal, et il revient au plus puissant du village de faire sa loi. Les bandits sont nombreux, et les riches ont presque tous fuit le territoire. Même les étrangers n'osent plus accoster. Ils restent quelques contrées reculées où, bien que soumis à la misère, les tempérament sont plus solidaires, mais ce sont dans l'ensemble des poches isolées. Récemment, les groupes de bandits et criminels ont décidé de s'allier dans le but de partir semer le trouble à Urakami et dans la capitale. Chacun tente de se protéger et de survivre comme il le peut dans la paix ou dans les émeutes, quelque soit son appartenance sociale, son métier, son âge ou son sexe.
Ils demeurent pour la plupart encore très religieux, même s'ils ont perdu confiance en leur Daimyô et chef de l'Obaku. Les moines sont encore les seuls à vivre encore relativement sereinement emmurés dans leurs temples et respectés pour leurs protections, mais ils savent eux-même que la situation reste précaire pour eux aussi.
• Alliés : Seno
• Ennemis : Urakami, Kagawa
• Traits : Rébellion, paysannerie, criminalité
• Croyances : Obaku
• Ennemis : Urakami, Kagawa
• Traits : Rébellion, paysannerie, criminalité
• Croyances : Obaku
- Relations avec les Kagawa : Le peuple Shiba une revanche. Ils considère le shogunat comme un usurpateur et sont très opposés à leurs lois et décrets qu'ils ne respectent pas. L'ancienne famille de Hidekane quant à elle fait profil bas, mais en veut aux Kagawa de les avoir disgraciés puis abandonnés aux Urakami. Hizenbô tente toujours de se faire accepter par les Kagawa à grand renfort de flatteries maladroites, mais sans rencontrer grand succès.
- Relations avec les Urakami : Leur rival et ennemi juré, le clan que toutes les couches les Shiba sans exception haïssent le plus d'entre tous. Ils les considèrent déloyaux, et les tiennent responsables pour leur situation actuel. Ils les considèrent opportunistes, et ayant autant de responsabilité dans le déclenchement de la guerre qu'eux.
- Relations avec les Seno : Le seul clan avec lequel Shiba maintient encore des relations cordiales. Seno est le seul clan à leur apporter soutien et aide matérielle, et Shiba leur en est très reconnaissant. La famille de Hidekane tout comme Hizenbô ne savent pas que la famille Seno encourage la révolte dans leur dos en y dépêchant des agitateurs et en fournissant vivres et matériels aux bandits, elle qui se montre si courtoise devant eux à la cour.
- Relations avec les Okura : Représentant l'autorité disparue à Shiba, les bandits sont en perpétuelle guérilla avec les samouraïs d'Okura, à tel point que le peuple n'ose plus aller demander la protection de guerriers d'Okura, de peur de représailles des bandits, ce qui chagrine beaucoup les Okura. A la cour, l'élite est sans cesse interrogée au moindre incident, car Okura les soupçonne d'alimenter la révolte, ou de ne pas agir suffisamment pour ramener la paix.