Actuellement à la tête du pays, c'est à ce clan qu'appartient le célèbre Kagawa Harusada, fondateur du shogunat d'Edo. Décédé récemment, il a transmis les pleins pouvoirs à son fils Tsunayoshi, tout en laissant également à sa femme Tsukiyama une place importante dans la gestion du pays.
Pourtant, rien ne semblait prédisposer ce petit clan à un tel tour de force. Pendant des siècles, cette petite baie a du essuyer les assauts de ses farouches voisins, loin de la protection de l'empereur, et a même disparu quelques années. En effet, lorsque Harusada avait cinq ans, leur voisin du sud parvint finalement à faire plier le petit clan : le père de Harusada n'en réchappa pas. Fait prisonnier du vainqueur, il fut envoyé recevoir une éducation de moine bouddhiste pendant dix ans, mais le jeune homme n'oublia pas cet affront. Après avoir pris son mal en patience, c'est dix ans plus tard qu'il revient venger son père, après s'être enfui du monastère. Il prend la tête de la nation ennemie, qui avait absorbée la baie d'Edo, et la rebaptise Kagawa, faisant renaître son clan de ses cendres. Il s'impose également très rapidement sur ses anciens voisins grâce à un charisme et une intelligence hors pairs. Lorsque, quinze ans plus tard, les tensions éclatent entre Urakami et Shiba, Kagawa sait sauter sur l'occasion et tire son épingle du jeu.
On raconte que le seul regret de Harusada à sa mort fut d'avoir laissé son fils trop tôt.
Au centre de la vie de cour, les Kagawa sont considérés intouchables, et chacun sait, même les Okura, qu'il est toujours perdant juridiquement de rentrer en conflit avec l'un d'entre eux. Chaque Kagawa fait en effet passer la famille avant tout le reste, et cette union fait leur force à la cour.
En dehors du palais cependant, le peuple Shiba est le plus opposé à cette famille gouvernante, mais un sentiment similaire se développe aussi chez les Okura, rapidement réprimé par les guerriers. Dans l'ensemble, le reste du pays pour l'instant voit ce nouvel ordre bienvenu, fatigué des guerres claniques du siècle précédent, une approbation populaire dont les Kagawa sont très friands pour asseoir leur légitimité au pouvoir.
En effet, la force des Kagawa réside dans un clair équilibre entre progressivité et traditionalisme. Les traditions sont importantes, ainsi ils cultivent toujours le culte de personnalité de l'empereur, instaurent des rôles très précis entre les sexes (l'homme qui protège la famille et travaille pour le pays, et la femme qui se charge de la maison et des enfants), et le respect des guerriers samouraï et de l'honneur. Pour cette raison, ils sont vécus par le peuple comme un gouvernement très strict : les déviances sexuelles et morales n'ont pas leur place, tout doit rester pur dans la norme confucianisme propre à l'Asie de l'est. D'un autre côté, ils enchainent les réformes, encourageant notamment l'éducation (pour les hommes), l'art et le divertissement, la vie de la cour et la qualité de vie du peuple. Ils songent même à l'impensable pour l'époque : permettre aux plus travailleurs de monter dans les classes supérieures de la société.
Les Kagawa disposent en outre d'une très grande richesse récemment acquise grâce à la levée des impôts et ils ne se privent pas en dépenses luxueuses et en festivités religieuses, dues à leur profonde croyance envers les Yokai et envers l'Obaku, due à l'éducation bouddhiste d'Harusada en son temps. Ils tolèrent le shintoïsme, mais le voient surtout comme une nécessité culturelle dans les campagnes : ils aimeraient que le peuple tout entier se consacre à l'Obaku, quitte à pratiquer les deux religions.
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Pourtant, rien ne semblait prédisposer ce petit clan à un tel tour de force. Pendant des siècles, cette petite baie a du essuyer les assauts de ses farouches voisins, loin de la protection de l'empereur, et a même disparu quelques années. En effet, lorsque Harusada avait cinq ans, leur voisin du sud parvint finalement à faire plier le petit clan : le père de Harusada n'en réchappa pas. Fait prisonnier du vainqueur, il fut envoyé recevoir une éducation de moine bouddhiste pendant dix ans, mais le jeune homme n'oublia pas cet affront. Après avoir pris son mal en patience, c'est dix ans plus tard qu'il revient venger son père, après s'être enfui du monastère. Il prend la tête de la nation ennemie, qui avait absorbée la baie d'Edo, et la rebaptise Kagawa, faisant renaître son clan de ses cendres. Il s'impose également très rapidement sur ses anciens voisins grâce à un charisme et une intelligence hors pairs. Lorsque, quinze ans plus tard, les tensions éclatent entre Urakami et Shiba, Kagawa sait sauter sur l'occasion et tire son épingle du jeu.
On raconte que le seul regret de Harusada à sa mort fut d'avoir laissé son fils trop tôt.
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Au centre de la vie de cour, les Kagawa sont considérés intouchables, et chacun sait, même les Okura, qu'il est toujours perdant juridiquement de rentrer en conflit avec l'un d'entre eux. Chaque Kagawa fait en effet passer la famille avant tout le reste, et cette union fait leur force à la cour.
En dehors du palais cependant, le peuple Shiba est le plus opposé à cette famille gouvernante, mais un sentiment similaire se développe aussi chez les Okura, rapidement réprimé par les guerriers. Dans l'ensemble, le reste du pays pour l'instant voit ce nouvel ordre bienvenu, fatigué des guerres claniques du siècle précédent, une approbation populaire dont les Kagawa sont très friands pour asseoir leur légitimité au pouvoir.
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En effet, la force des Kagawa réside dans un clair équilibre entre progressivité et traditionalisme. Les traditions sont importantes, ainsi ils cultivent toujours le culte de personnalité de l'empereur, instaurent des rôles très précis entre les sexes (l'homme qui protège la famille et travaille pour le pays, et la femme qui se charge de la maison et des enfants), et le respect des guerriers samouraï et de l'honneur. Pour cette raison, ils sont vécus par le peuple comme un gouvernement très strict : les déviances sexuelles et morales n'ont pas leur place, tout doit rester pur dans la norme confucianisme propre à l'Asie de l'est. D'un autre côté, ils enchainent les réformes, encourageant notamment l'éducation (pour les hommes), l'art et le divertissement, la vie de la cour et la qualité de vie du peuple. Ils songent même à l'impensable pour l'époque : permettre aux plus travailleurs de monter dans les classes supérieures de la société.
Les Kagawa disposent en outre d'une très grande richesse récemment acquise grâce à la levée des impôts et ils ne se privent pas en dépenses luxueuses et en festivités religieuses, dues à leur profonde croyance envers les Yokai et envers l'Obaku, due à l'éducation bouddhiste d'Harusada en son temps. Ils tolèrent le shintoïsme, mais le voient surtout comme une nécessité culturelle dans les campagnes : ils aimeraient que le peuple tout entier se consacre à l'Obaku, quitte à pratiquer les deux religions.
• Alliés : Urakami & Okura
• Ennemis : Shiba & Seno
• Traits : Luxe, ambition et esprit de famille.
• Croyances : Forte envers l'Obaku
- Relations avec les Urakami : En dépit d'un début chaotique, ils se sont vite liés d'amitié aux Urakami en scellant leur alliance avec le mariage de Harasada et Tsukiyama, une Urakami de branche secondaire. Malgré cette union, Harasada est resté méfiant envers le reste du clan, traitant son épouse comme un otage à plusieurs occasions. Tsunayoshi quand à lui, poussé par sa mère, semble les suivre parfois un peu trop aveuglément maintenant que son père n'est plus. C'est pour les mêmes raisons politiques qu'il n'a dans un premier temps eu aucun problème à accepter les fiançailles avec Dame Gin, la nièce de Masamori.
- Relations avec les Seno : Bien qu'ils furent ennemis sous la guerre de réunification, Kagawa a pardonné juridiquement à Seno, qui a payé sa dette. Mais les nouvelles mœurs féministes de Seno choquent, alors même que leurs courtisanes plaisent beaucoup pour les même raisons. Il va sans dire qu'avec le scandale de la belle Ayakazu, nouvelle favorite de Tsunayoshi et prétendante au mariage, Tsukiyama, la première dame du pays, et les Urakami voient ces nouvelles courtisanes aux mœurs libérées d'un très mauvais œil.
- Relations avec les Okura : Le sage clan Okura s'est imposé comme second conseiller et armée principale de la capitale. Contrairement aux Urakami plus accommodants, les Okura manifestent plus fréquemment leurs désaccords avec la situation d'impunité dont profite les Kagawa, et leur tendance à se sentir au dessus des lois. Les Kagawa, qui veulent continuer de profiter de leur prestige militaire et moral, ne leur en tiennent pas rigueur, et apprécient leur sagesse désintéressée. Beaucoup d'exactions de Kagawa se font donc dans le dos des Okura.
- Relations avec les Shiba : Déjà préoccupés par la présence inattendue de Seno sur l'échiquier, la famille Kagawa se méfie d'une autre union : celle de Tsukiyama et Hizenbô, le nouveau Daimyô de Shiba et maître de l'Obaku. En effet, on suspecte fortement cet homme étrange et intéressé qui s'est immédiatement imposé comme le conseiller favori de la dame après la mort de son mari, de chercher à manipuler le nouveau Shôgun à travers sa mère. Ils vont même jusqu'à le soupçonner d'être derrière la révolte populaire à Shiba, qu'ils espèrent étouffer le plus vite possible.